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Pas de répit pour les prairies

La pousse estivale n’a pas atteint le quart de la normale. Seule la Bretagne reste dans la norme.

Au 20 septembre 2019, le déficit de la pousse cumulée des prairies permanentes s’accentue au niveau national (-22% par rapport à la pousse de référence, soit un indicateur de rendement de 78%), indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 30 septembre. Au 20 septembre 2019, la pousse cumulée ne représentait que 70% de la pousse annuelle de référence, contre 90% habituellement (1982-2009).

Plus des trois quarts des régions fourragères sont désormais en déficit, en particulier dans l’est de la France. Un tiers connaît même un déficit important (indicateur de rendement inférieur à 75%). Cinq régions administratives sur douze (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et PACA) affichent également un tel déficit. A l’opposé, les régions de la façade atlantique sont moins impactées, mais seule la Bretagne conserve une pousse cumulée normale (indicateur à 99%).

En 2019, la pousse d’été (du 20 juin au 20 septembre) a été particulièrement faible (23% de la pousse d’été de référence). Les deux épisodes de canicule à la fin juin et à la fin juillet, cumulés aux faibles précipitations, ont stoppé la pousse d’herbe. La quasi-totalité des régions fourragères (96%) ont été confrontées à une pousse estivale déficitaire.

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