Dernières nouvelles

Nicolas Girod porte-parole de la Conf’

Nicolas Girod, producteur de lait dans le Jura, succède à Laurent Pinatel comme porte-parole de la Confédération paysanne. Véronique Marchesseau, productrice de vaches allaitantes dans le Morbihan, devient secrétaire générale.

Nicolas Girod, (notre photo), 42 ans, est installé depuis 18 ans en Gaec avec son frère sur la ferme familiale. Avec 40 vaches montbéliardes, ils produisent du lait à comté sur 70 ha, tout en herbe. Syndiqué à la Confédération paysanne depuis son installation en 2001, il a été porte-parole départemental et s’est engagé au niveau des instances nationales par le biais de « la lutte contre l’industrialisation de l’agriculture », indique le syndicat dans un communiqué. « Un combat qui s’est poursuivi au travers de la problématique des politiques sanitaires. » Déjà membre du secrétariat national sortant durant lequel il avait la responsabilité du pôle élevage et du dossier prédation, il a suivi l’ensemble du processus des États généraux de l’alimentation (EGA) jusqu’à sa transposition législative lors des débats au Parlement sur la loi Egalim.

Véronique Marchesseau, 52 ans, est installée depuis 1997 en vaches allaitantes et accueil à la ferme dans le Morbihan. Elle a repris une ferme familiale en Gaec avec son conjoint. Trésorière de la Confédération paysanne du Morbihan jusqu’à cette année, élue à la Chambre d’agriculture lors du mandat précédent, c’est son deuxième mandat au secrétariat national, au sein duquel elle s’est investie dans les commissions finances et juridique. Elle a participé au processus des EGA et avait une représentation extérieure pour la répartition des fonds Casdar (Compte d’affectation spécial développement agricole et rural).

La nouvelle équipe dirigeante de la Confédération paysanne, élue pour deux ans, entend mettre en œuvre les orientations votées lors du dernier congrès d’avril 2019 : protection du foncier, renouvellement des actifs et installation de paysannes et paysans nombreux, dynamisme, accompagnement du réseau, politiques agricoles de transition, développement territorial. « Avec, en toile de fond, l’urgence sociale, environnementale et climatique. »

Lisez également

Une embauche dynamique chez les fromagers

Les éleveurs font appel à d’autres formes de main-d’œuvre que le salariat : apprenti (20 %), saisonniers (7 %), stagiaires (29 %), ou bénévoles (5 %).