Au salon Capr’Inov, la Sica Alicoop a exposé les bons résultats technico-économiques des éleveurs ayant opté pour la ration sèche. Ce constat résulte des données collectées à travers le Chevryplan, un outil de gestion technico-économique de l’atelier caprins. Chaque année, le fabricant d’aliments présente le bilan d’un groupe d’une vingtaine d’éleveurs ayant souscrit ce service. Cette entité est constituée en majorité d’éleveurs alimentant leur cheptel avec une ration sèche. Ces ateliers élèvent en moyenne 506 chèvres et emploient 1,9 UMO (Unité de main d’œuvre) caprine. En 2020, la moyenne de production atteint 1 042 litres de lait/chèvre avec un taux butyreux (TB) de 37,5 g/l et un taux protéique (TP) de 34,8 g/l. En 2019, elle était de 1 036 litres de lait /chèvre avec un TB à 38,4 g/l et un TP à 34,6 g/l.
Ramenée aux 1000 litres de lait produits, la marge brute atteint 347 € de moyenne. Ramenée à la chèvre, elle est de 362 €. En 2019, la marge brute culminait en moyenne à 373 €/1 000 litres ou 360 €/chèvre. « Une fois de plus, les résultats du groupe démontrent qu’il n’y pas de lien entre le coût de l’alimentation (aliment composé, aliment simple et fourrages) et la marge brute par chèvre », constate Julie Alègre, qui suit ce groupe chez Alicoop. « La variabilité des performances entre élevages reste forte puisque l’écart entre la valeur la plus haute et la valeur la plus basse culmine à 474 € / chèvre, ce qui se traduit par un écart de marge brute par UMO caprine de 121 898 € », poursuit-elle.
Erwan Le Duc
Cet article est un extrait d’Elevages Caprins Magazine de décembre. Pour lire l’intégralité, acheter la version numérique.