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Le Sommet de l’élevage voit grand

Pour sa 30e édition, le salon passe de 3 à 4 jours et s’équipe d’un second hall en dur qui accueillera le secteur laitier, les énergies renouvelables et la transformation à la ferme.

Les dirigeants du Sommet de l’élevage ont présenté, le 2 février en visioconférence, l’édition 2021 qui se tiendra du 5 au 8 octobre au parc des expositions de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme), si les conditions sanitaires du moment le permettent… Les exposants attendus peuvent s’inscrire dès le 3 février et, dans le cas où le salon serait finalement empêché pour des raisons sanitaires, ils seraient intégralement remboursés des sommes engagées, précise Fabrice Berthon, directeur général du Sommet. Une plateforme digitale renforcée, d’ores et déjà prévue pour optimiser la préparation et le déroulement du salon, prendrait le relai si nécessaire. Le programme des conférences n’est pas encore finalisé. Le coût d’inscription n’augmentera pas à proportion de l’allongement du salon, plutôt de « 3 à 4 % », selon Fabrice Berthon. Si l’expérience n’était pas concluante, le Sommet reviendrait à 3 jours.

L’édition 2021 doit permettre au salon de franchir une nouvelle étape en termes d’exposants (1 500) et de visiteurs (100 000) attendus. Le passage de 3 à 4 jours (quand le Space vient de choisir l’option inverse) doit y contribuer, de même qu’il devrait fluidifier les accès au salon, la circulation dans les allées et le respect d’une éventuelle jauge de fréquentation (distanciation sociale). La construction d’un second hall de 10 000 m2 en dur – « ultra moderne et lumineux », selon Jean-François Blanc, responsable commercial du Sommet – va permettre de dédensifier le hall historique. Il accueillera le secteur bovin lait (hors génétique et animaux, prévus dans le hall 4 avec un ring agrandi pour les présentations animales – la race Aubrac sera à l’honneur, comme prévu pour l’édition 2020, finalement annulée), les énergies renouvelables (méthanisation, photovoltaïque) et la transformation à la ferme. « Les circuits courts ont de plus en plus d’importance en lait, en chèvre et en viande », souligne Jacques Chazalet (notre photo), président du Sommet de l’élevage.

BC

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