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Le Covid-19 impacte les marchés

La pandémie du coronavirus pèse sur les prix mondiaux des produits laitiers, constate le Cniel.

Au niveau mondial, les effets de la crise du Covid-19 sont « bien visibles sur les enchères du Global Dairy Trade, les prix de vente ayant baissé de 10 à 17 % entre le 21 janvier et le 17 mars pour les poudres de lait et les matières grasses laitières », souligne le Cniel dans sa publication mensuelle de conjoncture mise en ligne le 23 mars. « Les cours FOB Océanie sont également marqués par la crise, notamment pour la poudre de lait écrémé (- 8 % début mars) et pour le cheddar. Le cours de la poudre de lait entier est moins dégradé et le cours du beurre baissé fin février mais s’est rattrapé début mars. »

Les exportations européennes de beurre ont progressé de 71 % en janvier 2020 (sur un an), de même que celles de fromage (+ 19 %). En revanche, les envois de poudre de lait écrémé sont en forte baisse (- 29 %), en raison notamment du repli des achats de la Chine (- 26 % en volume). « Les cours européens des produits laitiers sont également impactés par cette baisse de demande avec une dégradation en janvier de -5 % pour la poudre de lait écrémé (2 420 €/t) et -1,3 % pour le beurre (3 500 €/t). »

Le consommateur stocke

« Les prix français sont également touchés par les effets de la crise du coronavirus. Après avoir flirté avec les 2 700 €/t mi-février, les cours de la poudre de lait écrémé ont chuté pour redescendre en-dessous de 2 500 €/t à la mi-mars. La situation est similaire pour la poudre de lait entier (- 200 €/t à 2 950 €/t mi-mars) et la poudre de lactosérum (- 80 €/t à 720 €/t). Jusqu’ici pourtant, le marché était relativement bien orienté et les prix fermes. »

« Le mouvement d’achats de stockage lié au coronavirus commence à se voir dans les chiffres à partir de la seconde quinzaine de février, avec une hausse de 5 % des ventes tous circuits confondus (données IRI, périmètre GMS), et même + 15 % sur le drive/e-commerce. Concernant les produits laitiers plus particulièrement, ils ne semblent pas avoir été délaissés, au contraire. Les prix de vente consommateur sont stables sur ce début d’année, toujours supérieurs à leur niveau de l’année précédente, notamment pour les yaourts et les fromages. »

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