Ce seuil symbolique a été dépassé sur le marché à terme le 22 novembre, sur le marché physique le lendemain.
Sur Euronext, le contrat blé déc. 2021 a clôturé à 309 €/t le 22 novembre, puis à 311,50 €/t le 23 novembre. Les échéances suivantes dessinent un maintien des prix au-dessus de 300 €/t jusqu’à mai 2022. Sur le marché physique, le blé meunier rendu Rouen valait 304 €/t le 23 novembre et 306 €/t le lendemain. « Le cap des 300 €/t en blé a donc été franchi hier sur Euronext et sur le marché physique, avec un plus haut historique exprimé en euro », a souligné Agritel le 23 novembre. « Aux multiples causes déjà évoquées précédemment justifiant cette hausse, viennent s’ajouter les craintes sur la qualité des blés australiens, qualité dégradée par les pluies au moment de la récolte. A cela s’ajoutent des inondations au Canada engendrant des difficultés de logistique, notamment à destination des ports. »
« Les autres céréales ne sont pas en reste avec une hausse des cours du maïs et des orges notamment », poursuit Agritel. « Cette situation inédite est le résultat de multiples facteurs, allant des fondamentaux à la géopolitique, en passant par la hausse des intrants et les coûts énergétiques. Ces différents facteurs seront analysés lors de la conférence du Paris Grain Day des 27 et 28 janvier prochains. » Le contrat maïs janv. 2022 a clôturé à 256 €/t le 22 novembre puis à 258 €/t le lendemain sur Euronext. Les échéances suivantes dessinent un maintien des prix à ce niveau jusqu’à août 2022. Le maïs rendu Bordeaux valait 258 €/t le 23 novembre et 259 €/t le lendemain.
BC
A télécharger :
Conjoncture grandes cultures (APCA, 17 novembre 2021)