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La pousse de l’herbe revient dans la norme

Partie sur les chapeaux de roues en mars-avril, la production des prairies voit son avance reculer en mai.

Au 20 mai 2020, la pousse cumulée des prairies permanentes dépasse de 8,5% la moyenne des trente dernières années (1989-2018) – c’était +46% au 20 avril. Au 20 mai, la pousse de l’herbe représente 51% de la pousse annuelle de référence, contre 47% pour celle de la période de référence. « Les régions Pays de Loire, Paca et Centre-Val de Loire se démarquent en réalisant respectivement 69%, 65% et 63% de la pousse annuelle de référence », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 29 mai.

« Malgré une pousse cumulée nationale dans la norme, des disparités régionales sont présentes. Ainsi, deux tiers des régions du territoire sont excédentaires, avec toutefois des situations proches de la normale (indicateur de rendement des prairies ISOP voisin de 110) pour trois quarts d’entre elles. Seule la Bretagne se démarque avec un indicateur ISOP établi à 122. A l’inverse, la région Grand-Est présente un déficit, quoique faiblement marqué (ISOP à 90) : seule la moitié de ses régions fourragères est en déficit, avec des disparités notables entre l’Alsace déficitaire (ISOP à 82) et Champagne-Ardenne dans la norme (ISOP à 96). De même, certaines régions fourragères d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Paca sont déficitaires alors que la pousse cumulée globale est respectivement excédentaire et normale dans ces deux régions. »

L’indice d’humidité des sols au 1er juin 2020 est inférieur à la normale sur la quasi-totalité des régions, indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 12 juin. Seules la Gironde, la Corse et quelques zones éparses du littoral méditerranéen affichent des niveaux d’humidité légèrement supérieurs à la normale.

BC

A télécharger : Températures excédentaires et déficit de précipitations (ministère de l’agriculture, 12 juin 2020)

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