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E. coli fait de la résistance

LA BACTÉRIE E. COLI , PARTICULIÈREMENT INFECTANTE CHEZ LES JEUNES CAPRINS, RÉSISTE À PLUSIEURS ANTIBIOTIQUES.

La bactérie E. coli, particulièrement infectante sur les jeunes caprins, résiste à plusieurs antibiotiques. 

Dans son rapport sur la consommation d’antibiotiques en médecine vétérinaire rendu public fin 2022, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ne renseigne pas sur l’évolution des ventes ni l’exposition des animaux de l’espèce caprine.

En revanche, le Réseau d’épidémiosurveillance de l’antibiorésistance des bactéries pathogènes animales (Résapath) a compilé les résultats de 1 079 antibiogrammes caprins réalisés par 74 laboratoires à la demande de vétérinaires praticiens exerçant dans 78 départements. Chez les caprins adultes, les mammites (73 %) et les maladies respiratoires (12 %) constituent les pathologies les plus fréquentes. Les principales bactéries responsables sont les staphylocoques (47 %) et les Escherichia coli (12 %). Chez les jeunes caprins, les pathologies digestives (49 %) et respiratoires (27 %) dominent, le plus souvent causées par E. coli (54 %), Mannheimia (20 %) ou Pasteurella (5 %). Alors que ces deux dernières bactéries « ne présentent pas de résistance particulière » aux différents antibiotiques chez les caprins, la situation s’avère plus délicate pour E. coli. Si sa résistance aux céphalosporines de troisième ou quatrième génération « reste faible (2 %) », en revanche sa résistance à l’enrofloxacine ou à la marbofloxacine « a augmenté (+ 10 % entre 2020 et 2021) » et « des niveaux de résistance importants sont observés pour les tétracyclines (55 à 83 %), l’amoxicilline (61 %) et la streptomycine (56 %) ».

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