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Une nouvelle bactérie pour l’ensilage

Le groupe Lallemand lance sur le marché français Magniva Platinum, une famille d’inoculants pour fourrage incorporant une nouvelle bactérie brevetée et approuvée par l’UE, Lactobacillus hilgardii.

Lallemand Animal Nutrition (LAN) a réuni son équipe commerciale, à la fin octobre au Puy du Fou (Vendée), pour le lancement de la nouvelle marque d’additifs d’ensilage maison, Magniva, « qui remplacera les marques historiques de Lallemand, notamment Biotal, Lalsil et Sil-All ». C’était aussi l’occasion de présenter à la presse la nouvelle gamme Magniva Platinum, construite autour d’une association des bactéries Lactobacillus buchneri NCIMB 40788 – déjà sur le marché – et L. hilgardii CNCM I-4785, évaluée depuis une dizaine d’années à travers le monde. Cette préparation a été enregistrée en mai dernier par l’Union européenne en tant qu’additif pour l’ensilage (règlement UE 2019-764) dans l’alimentation « de toutes les espèces animales ».

Plus de flexibilité

La nouvelle préparation ne constitue « pas une révolution », mais traduit « une évolution permanente », résume Yann Rospars, responsable commercial LAN pour la France et la Belgique. Elle apporte une réponse à la montée des aléas climatiques en offrant plus de flexibilité à l’ouverture des silos (possible dès 15 jours) et plus de stabilité aérobie à court et long terme, résume Irène Joulié, support technique ensilage chez LAN. Ce faisant, elle permet de réduire les pertes de matière sèche, d’énergie et de valeur alimentaire tout en améliorant la qualité sanitaire des fourrages, complète Mathieu Castex, responsable R&D LAN.

Plus de lait

Un essai réalisé à la ferme de Blanca (250 vaches laitières en Espagne) montre une division par trois (5% vs 15%) des pertes au silo avec Magniva, pour un retour sur investissement de l’ordre de 1 pour 2. A cet effet quantitatif s’ajoute un effet qualitatif, pour une « transformation efficace en lait : environ 60 g de lait supplémentaire par kilo de matière sèche ingéré », continue Arnaud Coutoux, responsable commercial chez LAN. Le fourrage traité se distingue en effet par « plus de digestibilité, plus de protéine vraie, moins de mycotoxines, moins de stress thermique, moins d’alcool » et, au final, un gain en matière sèche. Du coup, le retour sur investissement fait un bond à 1 pour 8, selon Lallemand.

BC

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